Le Jour "J"

Il avance vers la Houpa, tout ému au bras de sa maman, portant sur la tête une belle Kippa brodée.
Le Rabbin lui indique sa place, puis il se couvre de son Talit.
Se retournant vers la porte, il observe amoureusement sa bien-aimée avancer lentement vers lui au bras de son papa.

Elle porte une magnifique robe de mariée.
 

Installés tous les deux sous un petit toit, comme une petite demeure, ils écoutent les paroles du rabbin, ils rient, ils pleurent, ils sont heureux, et l'assemblée avec eux.

A la demande du chamach, l'assemblée se lève.
Le maître de cérémonie prend un verre de vin et récite un premier Kiddouch. Deux témoins, choisis à l'avance, approchent ensuite et observent un anneau qui sera posé quelques instants à l'index de Mademoiselle, qui va devenir Madame, après la récitation d'une formule de circonstance par l'époux.

Du fond de la synagogue, on voit les témoins et la mariée répondre à des questions et sourire. Le rabbin prend ensuite un beau document enluminé, c'est la Kétouba.

Même les quelques amis qui comprennent l'hébreu ne saisissent pas le sens des mots, normal, le texte est écrit en araméen. Le marié et les témoins signent.

Puis d'un geste du rabbin, l'assistance se lève à nouveau, et l'officiant entonne les Sept Bénédictions de sa voix superbe.
Lui et elle, recouverts du Talit, versent quelques larmes de joie, les parents aussi !

Pendant qu'il repose son Talit sur ses épaules, le rabbin exprime en français le sens de cette belle cérémonie et demande à un Cohen de réciter la bénédiction pontificale, puis invite le marié à briser... un verre.

Après un court instant de recueillement, toute l'assemblée crie Mazaltov. Il et Elle s'en retournent, ensemble, vers leurs amis d'abord, vers la vie nouvelle surtout, dans la lumière de l'Eternel, source des bénédictions.